COMPRENDRE LE PROJET




CHIFFRES CLÉS
2021
Année de construction
25
GWh/an de biométhane
3600
Foyers chauffés
29000
Tonnes/an d'intrants
Le gaz vert, une énergie renouvelable
La méthanisation est un procédé naturel de valorisation des matières organiques en énergie renouvelable.
Ce procédé consiste à dégrader de la matière organique (issue d’exploitations agricoles ou déchets agro-alimentaires) par l’action de micro-organismes pour produire du biogaz.
Le gaz vert produit peut ensuite être valorisé de deux manières :
- Soit il est brûlé en cogénération pour produire de l'électricité et de la chaleur,
- Soit il est épuré et injecté dans le réseau de gaz naturel (solution retenue pour notre projet).
La matière restante après la fermentation, appelé digestat, est un fertilisant naturel inodore qui sera épandu sur les terres d'agriculteurs.
La méthanisation en injection : une filière en développement
La méthanisation est un procédé ancien et bien connu en Europe, éprouvé depuis plusieurs dizaines d'année notamment dans les pays du Nord.
Le premier méthaniseur en injection a vu le jour en France en 2011. Depuis, la filière est en développement :
Ainsi au 31 décembre 2019, 123 sites de méthanisation injectaient leur gaz vert dans le réseau français.
Toutefois, la France est encore en retard comparée à certains de ses voisins du nord : en Allemagne on compte plus de 300 installations de méthanisation en injection.
L'Etat et son agence de l'environnement, l'ADEME, soutiennent activement le développement de cette énergie renouvelable. Ainsi, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, en lien avec la loi de Transition Énergétique prévoit un objectif de 1500 méthaniseurs (cogénération + injection) en France dans les années à venir.
Le gaz vert, une énergie renouvelable
La méthanisation est un procédé naturel de valorisation des matières organiques en énergie renouvelable.
Ce procédé consiste à dégrader de la matière organique (issue d’exploitations agricoles ou déchets agro-alimentaires) par l’action de micro-organismes pour produire du biogaz.
Le gaz vert produit peut ensuite être valorisé de deux manières :
- Soit il est brûlé en cogénération pour produire de l'électricité et de la chaleur,
- Soit il est épuré et injecté dans le réseau de gaz naturel (solution retenue pour notre projet).
La matière restante après la fermentation, appelé digestat, est un fertilisant naturel inodore qui sera épandu sur les terres d'agriculteurs.
La méthanisation en injection : une filière en développement
La méthanisation est un procédé ancien et bien connu en Europe, éprouvé depuis plusieurs dizaines d'année notamment dans les pays du Nord.
Le premier méthaniseur en injection a vu le jour en France en 2011. Depuis, la filière est en développement :
Ainsi au 31 décembre 2019, 123 sites de méthanisation injectaient leur gaz vert dans le réseau français.
Toutefois, la France est encore en retard comparée à certains de ses voisins du nord : en Allemagne on compte plus de 300 installations de méthanisation en injection.
L'Etat et son agence de l'environnement, l'ADEME, soutiennent activement le développement de cette énergie renouvelable. Ainsi, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, en lien avec la loi de Transition Énergétique prévoit un objectif de 1500 méthaniseurs (cogénération + injection) en France dans les années à venir.
POURQUOI CE PROJET ?
COMPRENDRE LE PROJET
Cette section vous présente les éléments techniques du projet, de l'arrivée des intrants au retour à la terre du digestat.
Cliquez sur les icônes bleues pour suivre les différentes étapes du process.
Bien entendu, nous restons à votre disposition pour vous expliquer, par écrit ou de vive voix, chaque élément de l'installation.

LE GISEMENT

L'unité de méthanisation, située à la périphérie de Ferté-Gaucher, sera alimentée par 30 000 tonnes annuelles de matière.
Ces intrants proviendront pour la grande majorité d'agriculteurs et d'éleveurs locaux :
- Effluents d'élevage
- Résidus de culture (ex : paille de maïs, pulpes de betteraves)
- CIVE - Cultures intermédiaires à vocation énergétique (ex : seigle)
Par ailleurs, les entreprises et collectivités locales pourront également être fournisseurs de matières afin d'y trouver un complément de revenus tout en participant à la transition énergétique (ex : tontes de pelouses du bord des routes).
Il n'y aura aucune boue urbaine ou ordure ménagère apportée au site.

CIVE
5%
Effluents d'élevage
44%
Résidus de culture
39%
Déchets de collectivités
2%
Entreprises locales
10%
A titre d'exemple, cette vidéo vous présente une journée d’ensilage du seigle, une culture intermédiaire à vocation énergétique (CIVE).
Cette culture dispose d'un bon pouvoir méthanogène, nécessite peu d'intrants et s'intègre parfaitement dans la rotation d'un agriculteur entre deux cultures de maïs (de septembre à avril).

Le transport des intrants se fera par camions étanches et bâchés à partir de ressources situées aux environs (dans un rayon maximal d'un peu plus d'une dizaine de kilomètres). L'objectif étant d'éviter la moindre nuisance olfactive.
Le flux logistique sera optimisé afin de limiter au maximum les passages de camions. Ainsi, un camion apportant de la matière pourra repartir chargé de digestat.
Après contrôle de la qualité, le camion sera pesé sur un pont bascule et déchargera les intrants. Il y a alors trois cas de figure :
- La matière végétale, solide et inodore, sera stockée dans des silos ouverts (cf. photo ci-contre) ;
- La matière solide pouvant présenter une risque olfactif sera stockée dans un bâtiment fermé afin qu'aucune odeur ne puisse en sortir ;
- Les intrants liquides seront, quant à eux, stockés dans des cuves étanches.


LA FERMENTATION
Chaque jour, les cuves du méthaniseur, appelées digesteurs, seront alimentées par 70/80 tonnes d'intrants.
Après broyage, les matière solides et liquides sont mélangées et incorporées pour ensuite y fermenter pendant 60 jours à 37°C dans une atmosphère fermée, sans oxygène.
La matière y est mélangée, elle est principalement liquide (seulement env. 12% de Matière Sèche)
La fermentation produit alors un biogaz composé de 60% de méthane (CH4) et 40% de CO2.

© ADEME


L'ÉPURATION ET L'INJECTION
Le Biogaz produit dans les digesteurs peut alors être valorisé de deux manières :
- Brûlé sur place, il permet de produire de la chaleur et de l'électricité. Ce procédé est appelé cogénération.
- Épuré, le biométhane est alors composé de 98% de méthane, il peut être injecté sur le réseau de gaz naturel.
Cette méthode d'injection est retenue pour notre unité.
La partie épuration, essentielle sur le site, est assurée par un des leaders du secteur. Une surveillance est assurée 24h/24 et les différents systèmes d'alarme permettent de prévenir d'éventuels dysfonctionnement.
Le biogaz, en sortie des digesteurs, est refroidi (pour le sécher et enlever les traces d'eau) puis débarrassé de ses composés indésirables (COV, H2S).
Le méthane est ensuite séparé du CO2 au travers de membranes successives.


Le biométhane obtenu par cette séparation est ensuite odorisé, il correspond alors au standard du gaz naturel du réseau.
Il sera injecté dans la conduite GRTgaz à un débit d'environ 420 Nm3/h.
Cette production de gaz vert alimentera en énergie l'équivalent de plus de 5 000 foyers (chauffage, cuisson, eau chaude).
Le biométhane se retrouve également dans la mobilité sous forme de BioGNV (Gaz Naturel Véhicule) entraînant ainsi une diminution de 90% des émissions de particules fines. Cet usage est en augmentation en France.

LA FERTILISATION
Après avoir fermentée, la matière restant dans le digesteur, appelée digestat, est séparée en phase liquide et en phase solide.
Ces deux phases possèdent d'excellentes qualités fertilisantes. Elles seront épandues sur les terres des agriculteurs locaux grâce à un plan raisonné sur plus de 1300 ha de terres épandables.
Contrairement à du fumier ou du lisier, le digestat est inodore. L'épandage peut donc se faire sans nuisances olfactives.
Ce cycle vertueux de retour à la terre de la matière permet de réduire l'apport en engrais de synthèse grâce à ce fertilisant naturel, produit localement.
